Un nouveau Président pour l’AOP Fourme d’Ambert

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Un nouveau Président pour l’AOP Fourme d’Ambert

Depuis un peu plus d’un mois maintenant, Sébastien Nigon a pris la tête de la présidence de l’AOP succédant ainsi à Didier Thuaire.

Producteur de lait depuis 2005 sur le territoire historique de l’appellation, il est impliqué depuis de nombreuses années dans la filière en ayant été tout d’abord président des Jeunes Agriculteurs du canton d’Ambert, membre du conseil d’administration de l’AOP depuis 6 ans mais également secrétaire général des producteurs de lait de la Société Fromagère du Livradois.

Un engagement de toujours qui tient au cœur de Sébastien Nigon : « Cette implication dans la filière est primordiale pour notre évolution, notre avenir est en jeu. Si on ne le fait pas, on laisse alors les autres décider pour nous. Avec cet engagement d’une durée de deux ans, j’entends défendre les producteurs de notre territoire et les soutenir car ils sont une véritable valeur ajoutée. Aujourd’hui, il y a une vraie attente de leur part alors nous nous devons de poursuivre le travail engagé depuis quelques années maintenant. »

Un travail de fond qui évolue dans le sens des questions sociétales et des pratiques vertueuses, tout en prenant en compte les impacts des changements climatiques observés ces derniers temps. En effet, depuis quelques années, la filière de l’AOP Fourme Ambert œuvre à son évolution : « Nous connaissons et sommes conscients des attentes des consommateurs. Ce sont des sujets sur lesquels nous avançons et qui nous permettent de faire évoluer notre cahier des charges, même si son évolution doit également tenir compte des bouleversements climatiques comme les dernières sécheresses à répétition. Pour nous, il est valorisant d’apporter un produit de qualité aux consommateurs. Dans nos exploitations, les vaches sont nourries d’herbe provenant en grande partie de prairies naturelles, les bâtiments sont très confortables et équipés tant pour faciliter le travail de l’homme mais aussi veiller au mieux au bien-être de nos animaux… Car si nos vaches se sentent bien, nous le ressentons forcément. Il faut savoir être cohérent avec l’environnement dans lequel on travaille quotidiennement. Nous devons poursuivre cette belle lancée, c’est un des axes majeurs des années à venir. »

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